MARDI 11 SEPTEMBRE 2001
Reportages
L'accord de la honte pour les familles des victimes
MARDI 11 SEPTEMBRE 2001
Reportages
L'accord de la honte pour les familles des victimes
Un accord a été signé, provoquant la colère des familles de victimes des attaques du mardi 11 septembre 2001
Moira SMITH (11 septembre 2001, sur le site du World Trade Center).
Procès du 11 septembre 2001 : plus de deux décennies de retard, toujours pas de verdict
Guantánamo Bay, 2025 – Plus de vingt-trois ans après les attentats du 11 septembre 2001, le procès des cinq hommes accusés d’avoir planifié et organisé les attaques les plus meurtrières de l’histoire américaine n’a toujours pas eu lieu. Ce dossier tentaculaire, marqué par des retards, des controverses juridiques et des interrogations éthiques, reste enlisé dans une procédure préliminaire interminable.
Un procès historique… toujours en attente
Parmi les accusés figure Khalid Sheikh Mohammed, cerveau présumé des attentats et membre clé d’Al-Qaïda. Il est détenu à Guantánamo Bay depuis 2006, après avoir été capturé au Pakistan en 2003. Avec quatre co-accusés — Ramzi bin al-Shibh, Walid bin Attash, Ammar al-Baluchi et Mustafa al-Hawsawi — il fait face à la peine de mort pour conspiration, terrorisme et meurtre de près de 3 000 personnes.
Depuis la mise en accusation formelle en 2008, le procès a été retardé à plusieurs reprises, entre autres à cause de:
la complexité juridique du tribunal militaire spécial créé pour juger les actes de terrorisme,
les accusations de torture sur les détenus lors de leur détention secrète par la CIA,
les changements politiques successifs à Washington.
Un système contesté
Les audiences préliminaires, qui s’enchaînent depuis plus d’une décennie, n’ont jamais permis d’ouvrir véritablement le procès sur le fond.
Le recours à des « commissions militaires » — un système parallèle à la justice fédérale — est fortement critiqué. Les aveux de Khalid Sheikh Mohammed et de ses coaccusés ont été mis en cause à cause des techniques d’interrogatoire utilisées, notamment la simulation de noyade (waterboarding).
Les avocats de la défense réclament l’annulation de nombreuses preuves, affirmant que les droits constitutionnels de leurs clients ont été violés. De leur côté, les procureurs militaires affirment que justice doit être rendue, mais que la sécurité nationale impose un cadre spécial.
Les familles dans l’attente
Pour les familles des victimes, ce procès sans fin est une source de frustration, voire de colère. Beaucoup dénoncent un système judiciaire incapable de juger les responsables plus de deux décennies après les faits. « Cela fait plus de vingt ans. Nous ne voulons pas de vengeance, mais de la vérité, et un jugement équitable », déclarait récemment une représentante de l’association Families of September 11.
En 2023, des négociations avaient été entamées entre la défense et le gouvernement pour parvenir à un accord de plaider-coupable, écartant ainsi la peine de mort en échange de condamnations à perpétuité. Mais ces discussions ont échoué, notamment en raison de l’opposition de plusieurs familles de victimes et du revirement de l’administration américaine sur la peine capitale.
Et maintenant ?
En 2025, les préparatifs du procès continuent à Guantánamo, où une salle d’audience spéciale a été construite à coût élevé.
Aucune date d’ouverture définitive du procès n’a été annoncée. Le président actuel et le ministère de la Justice se retrouvent face à une question délicate : faut-il poursuivre coûte que coûte un procès devenu presque symbolique, ou envisager une alternative judiciaire plus réaliste ?
Ce procès, s’il a lieu, deviendra l’un des plus longs et des plus complexes de l’histoire américaine. En attendant, la justice reste suspendue pour les familles de près de 3 000 victimes, et avec elle, une partie de la mémoire nationale du 11 septembre.
Moira SMITH (11 septembre 2001, sur le site du World Trade Center).
31 juillet 2024
La nouvelle est tombée comme un couperet, le 31 juillet 2024.
Alors que nous pouvions logiquement penser qu'un procés avec les présumés auteurs des attaques terroristes des attaques du mardi 11 septembre 2001, les familles des disparus du 9/11, ont appris que de procés, il n'y en aura pas.
En effet, un accord conclu avec les autorités désignées stipule que, reconnaissant leur pleine implication dans les attaques du 11 septembre et ce, sur tous les modes d'actions et de réalisations, la peine de mort serait alors evitée pour ces présumés auteurs, dont le cerveau de l'attaque, Khalid Shaikh Mohammad.
Un porte-parole du Bureau des commissions militaires (OMC), qui poursuit l’affaire, a confirmé qu’il avait conclu des accords préalables au procès avec Khalid Sheikh Mohammed (considéré comme le cerveau principal des attentats d’Al-Qaïda) et deux co-conspirateurs présumés, Walid Muhammad Salih Mubarak Bin Attash et Mustafa Ahmed Adam al Hawsawi.
Tous les trois sont détenus dans la prison militaire américaine sur la côte de Cuba depuis 2003.
Un courrier envoyé aux familles des 2977 victimes officielles des attaques du 9/11.
Dans une lettre, le contre-amiral Aaron C.RUGH, annonce aux famille la décision prise.
« En échange de la suppression de la peine de mort comme peine possible, ces trois accusés ont accepté de plaider coupable de tous les délits reprochés, y compris du meurtre des 2 976 personnes mentionnées dans l’acte d’accusation».
Les audiences de culpabilité, pour des accusations telles que meurtre et conspiration, pourraient avoir lieu dès la semaine prochaine, les audiences de détermination de la peine étant prévues pour l’été prochain, selon le Post.
La lettre de l’OMC a révélé que les suspects terroristes ont également accepté de répondre à toutes les questions des membres des familles des victimes, concernant leur rôle et les raisons pour lesquelles ils ont perpétré les attentats du 11 septembre.
Les membres des familles ont été informés qu’ils étaient autorisés à soumettre des questions qui seraient ensuite transmises aux accusés par l’intermédiaire des avocats de la défense et une réponse devrait être faite dans les 90 jours.
Fermeture de GUANTANAMO
Le président Biden est « déterminé » à fermer Guantanamo dans les six prochains mois, selon la Maison Blanche, malgré l'accord de réclusion à perpétuité pour les terroristes du 11 septembre.
« Je suis en colère et déçue que ses personnes qui ont tué des milliers d'Américains sur notre territoire puissent désormais exploiter le système judiciaire américain à leur avantage, en recevant le soutien des contribuables américains pour un abri, de la nourriture et des soins de santé pour le reste de leur vie », a déclaré l'officier de police à la retraite Kathy Vigiano, qui a perdu son mari, le détective du NYPD Joseph Vigiano, dans les attaques.
Le New York Police Department, a perdu dans les attaques, 23 membres.
Jim SMITH, un ancien policier du New York Police Department, et veuf de Moira SMITH, la seule policière du NYPD décédée le 9/11 lors de l'éffondrement des tours témoigne au New York Post.
« J'ai l'impression d'avoir reçu un coup de pied dans les "couilles.
L’accusation et les familles ont attendu 23 ans pour pouvoir témoigner devant le tribunal afin de rendre compte de ce que ces animaux ont fait à nos proches. Ils nous ont enlevé cette opportunité. Ils ont commis le pire crime de l’histoire de notre pays.
Ils devraient être condamnés à la peine la plus lourde. »
Daniel D'allara, dont le frère jumeau John D'allara était l'un des 23 policiers, a déclaré au Post qu'il était « très déçu ».
« On nous a promis un procès, nous avons patiemment attendu longtemps.
Je voulais la peine de mort, le gouvernement nous a trahis », a-t-il déclaré.
Le président de l'Association de la police (NYCPBA), Patrick Hendry, a déclaré que cette décision ouvrait de vieilles blessures pour les familles des victimes, 22 ans après la chute des Twin Towers.
« C'était déchirant et exaspérant de recevoir un appel des familles des héros du 11 septembre qui venaient d'apprendre l'existence de cet accord de plaidoyer.
Le sacrifice de leurs proches n'est pas respecté et ils sont à nouveau victimes .
« Ces individus ont orchestré une attaque contre notre pays qui a non seulement coûté la vie à 2 977 personnes ce jour-là, mais qui en a fait des milliers d’autres au cours des années qui ont suivi.
Leur crime mérite la punition ultime. Il ne devrait y avoir aucun arrangement à l’amiable et absolument aucune clémence. » a t-il déclaré
Pour information, la police du port autonome de New York, responsable des ponts, tunnels, du terminal de bus Port Authority et du World Trade Cenyer, le PAPD, a perdu 37 de ses policiers lors de l'éffondrement des tours jumelles le 11 septembre 2001.
Deux femmes policières héroines du 11 septembre: Moira SMITH (NYPD, cliquez ici) et Kathy MAZZA (PAPD cliquez ici), auxquelles nous rendons hommage.
Le FDNY a perdu 343 héros dans l'attaque terroriste.
S'exprimant au nom du FDNY, le président de l'Association des pompiers en uniforme, Andrew Ansbro, a déclaré que ses milliers de pompiers se sentent « trahis et dégoûtés ».
La tragédie s'est produite le premier jour de travail d'Ansbro.
Bien qu'il ait eu la chance de s'en sortir, lui et ses collègues de l'Engine 58 ont pleuré la perte de leur lieutenant Bobby Nagle, tué lors de l'effondrement de la tour sud sur l'hôtel Marriott.
« En tant que survivant, je peux dire au nom des pompiers de New York, en particulier des survivants de l'attaque terroriste qui vivent avec les effets à long terme sur la santé de leur marche sur Ground Zero, que nous nous sentons trahis et dégoûtés que ces terroristes se soient vu proposer un accord qui va leur permettra de vivre jusqu'à un âge avancé en contact avec leur famille », a déclaré Ansbro, angoissé, au Post.
« Trois cent quarante-trois pompiers de New York sont morts ce jour-là, et des centaines sont morts depuis. Nous perdons encore trois pompiers par mois à cause des conséquences du 11 septembre à Ground Zero.
Nous sommes trahis.
Nous nous sentons trahis et écoeurés qu'ils ne soient pas confrontés à la justice ultime de la peine de mort. »
Pour James Brosi, président de l’Association des pompiers en uniforme, cette nouvelle constitue un double coup dur.
Lui et son frère pompier, viennent de perdre leur père, le lieutenant Joseph Brosi, en février 2023, après une bataille de huit ans contre diverses formes de cancer, toutes liées au 11 septembre et aux phases de recherches.
« Nous étions tous les trois sur place le 11 septembre.
Mon frère, en fait, était dehors quand la tour sud s’est effondrée.
Et puis mon père et moi avons travaillé sur le site pendant plusieurs semaines, ainsi que sur de nombreux autres à la recherche de survivants. » a t-il déclaré
« On nous a demandé d'être patients parce que le gouvernement américain voulait faire les choses correctement, parce qu'on nous a dit que nous étions le groupe de personnes le plus civilisé et que nous voulions nous assurer que si justice était rendue, elle le serait correctement », a déclaré Brosi, ajoutant que les trois terroristes étaient « extrêmement coupables de ce qu'ils avaient fait ».
« Et après 23 ans, quelle justice a été rendue ? », a-t-il demandé.
« Il est très difficile de croire que justice a été rendue. »
Les familles de victimes veulent un procés contre l'Arabie Saoudite.
Plus de 700 familles de héros tombés le 11 septembre se battent toujours pour que l'Arabie saoudite rende des comptes dans le cadre d'un procès, mais craignent que cette affaire vieille de deux décennies, ne soit entravée par le récent accord.
Alors que la nouvelle de l'accord tombait, environ 150 proches des victimes du 11 septembre 2001, étaient assis dans une salle d'audience de Manhattan pour débattre de la question de savoir si le Royaume d'Arabie saoudite devait être responsable du procès civil de 100 milliards de dollars.
« De nombreuses familles ont exprimé leur mécontentement, leur dégoût et leur inquiétude au sujet de l'accord de plaidoyer », a déclaré Jerry Goldman, avocat de l'un des principaux plaignants dans le procès fédéral, qui dure depuis une vingtaine d'années.
« Ils s’inquiètent de ne pas obtenir de preuves, ils s’inquiètent du manque de transparence et ils s’inquiètent des résultats. »
L'audience, qui a duré toute la journée, était centrée sur une requête des avocats de l'Arabie saoudite visant à faire exclure le royaume de l'affaire, arguant que le pays luttait contre le terrorisme plutôt que de le sponsoriser.
Le juge George B. Daniels n'a pas rendu de décision une fois l'audience terminée, laissant les familles des victimes dans le suspense.
Le procès de longue date des familles, déposé pour la première fois en 2004, affirme qu'un groupe d'extrémistes religieux a acquis une influence au sein du gouvernement saoudien et a fourni de l'aide aux pirates de l'air.
Au total, 15 des 19 terroristes d'Al-Qaïda, sont 15 citoyens saoudiens.
Ils avaient alors détourné quatre avions de ligne et les ont écrasés sur les tours jumelles du World Trade Center, le Pentagone et Shanksville, en Pennsylvanie.
Le chef du groupe terroriste, Oussama ben Laden, était membre de l'une des familles les plus riches du royaume, bien que les Saoudiens lui aient retiré sa citoyenneté lorsqu'il est devenu un critique virulent des États-Unis et de son pays d'origine.
Au fil des années de rebondissements, y compris une loi du Congrès permettant aux familles des victimes du 11 septembre de poursuivre plus facilement les pays accusés de parrainer le terrorisme, l'affaire a consolidé d'autres poursuites et affiné les accusations selon lesquelles les responsables saoudiens se sont associés aux pirates de l'air arrivés aux États-Unis au début de l'année 2000.
L'espion saoudien présumé Omar al-Bayoumi a même organisé une « fête de bienvenue » pour deux pirates de l'air qui disposait de calculs de vol qui pouvaient être utilisés pour faire voler un avion vers des cibles et, à un moment donné, a été vu dans une vidéo effrayante « en train de filmer » le Capitole américain , selon des documents judiciaires.
Ces familles en deuil espèrent que même si Khalid Sheikh Mohammed, Walid Muhammad Salih Mubarak Bin Attash et Mustafa Ahmed Adam al Hawsawi ne seront jamais jugés, leurs présumés "responsables" du gouvernement saoudien seront traduits en justice.
« En un mot, nous pensons que les preuves établissent l’existence d’une cellule opérant dans le sud de la Californie, fournissant un soutien matériel à deux des pirates de l’air, ce qui leur a permis d’accomplir leur mission de commettre un acte de meurtre de masse, et que cette cellule opérait pour le compte du royaume d’Arabie saoudite », a déclaré Goldman au Post.
Goldman représente Christine O'Neill, la veuve de l'ancien chef du contre-terrorisme du FBI John P. O'Neill, décédé à l'âge de 49 ans lors des attaques terroristes, ainsi que des milliers de coplaignants.
John P.ONEILL avait quitté le F.B.I était devenu alors, le chef de la sécurité du World Trade Center peu de temps avant les attaques.
ONEILL avait apparement à de nombreuses reprises, alerté le FBI de l'iminence d'une attaque aux Etats-Unis.
Goldman a déclaré que les accords qui permettront à Mohammed et aux deux autres accusés d'éviter la peine de mort, pourraient conduire à une diminution des preuves, en supposant que l'Arabie saoudite reste accusée dans le procès et que celui-ci soit jugé.
« Les avocats du Royaume ont essayé par tous les moyens possibles de persuader le tribunal, mais n'ont réussi qu'à satisfaire leurs payeurs », a déclaré Strada dans un communiqué.
« Le tribunal doit rejeter la requête en rejet et faire avancer le procès. »
Strada, le président national de 9/11 Families United, se trouvait au tribunal de Manhattan pour une audience visant à déterminer si un proces contre l' Arabie Saoudite pouvait se tenir avec les preuves accumulées.
Dans le même temps, lors de cette audience, la nouvelle de l'accord tombait.
L.J 02 AOUT 2024
Articleréalisé avec l'aide des articles du New York Post
02 aout 2024
Le secrétaire à la Défense Lloyd J. Austin a annoncé la révocation de l'accord signé il y a quelques jours, qui aurait épargné la peine de mort au cerveau accusé des attentats terroristes du 11 septembre et à deux complices présumés.
Dans une note officielle, Austin, 70 ans, a annoncé qu'il avait relevé de son autorité le fonctionnaire chargé de signer l'accord largement critiqué en affirmant plutôt sa propre autorité en la matière.
«J'ai déterminé que, compte tenu de l'importance de la décision de conclure des accords préalables au procès avec l'accusé dans l'affaire susmentionnée, la responsabilité d'une telle décision devrait m'incomber en tant qu'autorité supérieure de convocation en vertu de la loi sur les commissions militaires de 2009 », a écrit Austin.
« Avec effet immédiat, je retire par la présente votre autorité dans l'affaire susmentionnée de
conclure un accord préalable au procès et me réserve cette autorité », a-t-il poursuivi.
« Avec effet immédiat, dans l’exercice de mes pouvoirs, je me retire par la présente des trois accords préalables au procès que vous avez signés le 31 juillet 2024 dans l’affaire susmentionnée. »
Les membres des familles des victimes des attentats du 11 septembre , indignés d'apprendre l'existance des accords, ont applaudi ce revirement.
« Oh, c'est une bonne nouvelle.
Parce que la majorité a pensé que c'était une échappatoire de la part de quelqu'un de leur infliger une peine de prison à vie au lieu de la peine de mort », a déclaré Al Santora, chef adjoint à la retraite du FDNY, qui a lutté contre la maladie du 11 septembre et a perdu son fils pompier Christopher dans les attentats.
Sally Regenhard, dont le fils Christian, pompier du FDNY, est mort dans les attaques, a félicité Austin pour ce qu'elle a qualifié de « décision juste et honorable ».
« De nombreuses autres familles victimes du 11 septembre et moi-même étions à la fois dévastées et en colère face à la décision de laisser les terroristes s'en tirer avec leur meurtre », a déclaré la mère en deuil.
« Cette décision de M. Austin sert à restaurer notre confiance dans le système judiciaire de ce pays, dans lequel mon fils a servi pendant cinq ans dans le Corps des Marines des États-Unis avant de servir la population de New York en tant que membre du FDNY. »
Andrew Ansbro, président de l'Association des pompiers en uniforme du FDNY, a déclaré que les rangs du syndicat étaient « très heureux » de la révocation des accords de plaidoyer par Austin.
« Nous sommes très heureux de voir que le gouvernement des États-Unis a retiré l'accord de la table des négociations et que ces terroristes seront traduits en justice. Espérons que cela dissuadera quiconque envisagerait de prendre des mesures similaires », a-t-il déclaré.
Les politiciens new-yorkais ont rapidement salué ce revirement spectaculaire.
La représentante républicaine Nicole Malliotakis s'est dite « heureuse » du retrait de l'accord et a promis que les suspects seraient tenus responsables.
« Les familles des victimes du 11 septembre, les premiers intervenants qui souffrent et meurent encore aujourd'hui, et tous les Américains méritent justice », a-t-elle déclaré.
« Cela commence par la mise en œuvre de la peine de mort et la fixation immédiate d'une date de procès afin que ces monstres terroristes puissent être tenus responsables de leurs crimes contre l'humanité.
Je prévois de me tenir aux côtés des familles des victimes du 11 septembre, des premiers intervenants et des syndicats de police lundi pour exiger que l'administration Biden-Harris prenne des mesures pour que justice soit enfin rendue. »
Son collègue républicain, le représentant Brandon Williams, a déclaré qu'il était « reconnaissant de voir qu'Austin a pris la bonne décision, en réponse aux appels de moi-même et de mes collègues », sur X.
« Ne pas tenir ces terroristes responsables des atrocités qu’ils ont commises serait une insulte aux familles des victimes et cela enverrait un mauvais message à nos ennemis », a-t-il ajouté.
« Nous ne négocions pas avec les terroristes. Vous vous en prenez à l’Amérique et vous faites du mal à nos citoyens. N’espérez aucune pitié. »
Patrick Hendry, président du NYPBA a félicité les familles pour avoir canalisé « leur angoisse et leur indignation dans un message puissant. C'est grâce à leur courage que ces accords honteux ont été annulés », a-t-il déclaré dans un communiqué.
« Nous sommes soulagés et reconnaissants, mais le travail n’est pas encore terminé. Comme nous l’avons dit depuis le début, ces terroristes qui ont coûté la vie à tant d’innocents doivent recevoir la punition ultime.
La sécurité de notre nation l’exige, et les familles des soldats tombés au combat ne méritent rien de moins. »
Le président de la Port Authority PBA, Frank Conti, a déclaré qu'il était « reconnaissant » que l'accord ait été abandonné.
Trente-sept policiers et 47 employés civils de l'Autorité portuaire ont été tués lors des attentats du 11 septembre.
« Bien que nous apprécions l'intervention du secrétaire Lloyd, nous espérons que le procès se poursuivra jusqu'à une fin juste », a déclaré Conti dans un communiqué.
L'OCM a déclaré qu'elle n'avait aucun commentaire à faire sur la révocation de l'accord.
L.J 03 AOUT 2024
Articleréalisé avec l'aide des articles du New York Post