L'état de New York a mis en application une réforme judiciaire de la procédure pénale.
Depuis cette date, et en raison du COVID, les autorités new yorkaises avaient aussi décidé de libérer un grand nombre de détenus de la prison de Rikers afin d'éviter une surcontamination de cas de COVID.
Et le résultat de ces nouveaux changement s'est fait sentir en quelues semaines.
La délinquance a commencé à exploser dans la ville et le paroxysme a été atteint avec le décès de Georges FLOYD, le 25 mai 2020, ajouté au mouvement "Black Lives Matter".
L'explosion des fusillades a provoqué la mort de centaines de personnes dont plusieurs bébés, en 2020.
La situation à New York dégénère.
L'Etat de New York a décidé d'appliquer la réforme judiciaire, ce qui change drastiquement la donne en matière de sécurité dans la ville.
Le système de caution a disparu ou modifié de façon importante, et suite à cela, en quelques jours, la situation sécuritaire à été complètement modifiée.
Durant cette année 2020, New York a vu une explosion de la délinquance, des fusillades et des exécutions par balles en pleine rues.
Les agressions se sont multipliées et les syndicats de police, tirent le signal d'alarme au regard de la situation dans le courant 2020.
Dans le métro, la situation dégénere aussi.
Dans un article du New York Post, le décompte des meurtres dans le métro fait état, depuis le mois de février 2020, de 10 victimes.
Pourtant, lors d'une conférence de presse le 20 avril 2021, le Maire de la ville se réjouissait d'une baisse de crimes dans le métro, pour que, deux jours plus tard, des syndicats du transport réclamaient des renforts de police, après le meurtre d'une nouvelle victime sdf dans une station de métro du Queens, la 3ème cette année.
Avant la pandémie et les décisions politiques prises, le métro de New York comptabilisait, de 2014 à 2019, 10 meurtres.
En 2020, en 13 mois, les statistiques explosent.
Bien sur, de janvier à Avril 2021, comme le signale la responsable des unités de police du métro, le crime a baissé de 53%, mais il faut prendre en compte que la fréquentation du métro à chuté elle aussi de 63% à cause du COVID, des restrictions et de la peur des Newyorkais de prendre ce mode de transport.
La seule raison, indique la journaliste du New York Post, qui explique que le crime est en baisse dans le métro est que les attaques non violentes petite vols) sont en chute de 70%.(Cette dénomination signifie par exemple, qu'un touriste à oublié son téléphone sur le banc de la rame du métro.)
Mais il y a plus que cela pour expliquer le fait que les new yorkais refusent de reprendre le métro: seulement 26% des usagers se sentent en sécurité, une chute de confiance de 65% par rapport à l'avant pandémie.
En station, le sentiment de sécurité n'est que de 34%, une chute de confiance de 70% par rapport à l'avant pandémie.
Les utilisateurs déclarent qu'il ne suffit pas qu'il y ait eu un crime ou une agression pour se sentir en danger: il suffit d'être seul sur la plateforme pour avoir cette sensation de peur, de danger, ou d'être la seule personne dans la rame de métro.
Pourtant, le NYPD, avec un ajout de 644 policiers après le double meurtre en février 2021 sur la ligne "A", continue de faire son travail et tenter de renverser la vapeur pour assurer la sécurité dans le métro.
Depuis l'instauration de la nouvelle politique pénale, les arrestations ont chuté de 40%.
Et les syndicats dénoncent le laxisme de la justice qui relâche les interpellés en raison des nouvelles lois et directives.
Selon le NYPD, 850 voyous ont été interpellés depuis mars 2020, et parmi eux, 54% avaient déjà un casier judiciaire mais pas forcément de passé de criminels. Aujourd'hui, la majorité des voyous interpellés ont des casiers criminels.
La responsable du métro indique qu'il ne suffit pas de ne plus parler de la délinquance dans le métro, pour que cette dernière n'existe plus!
Il n'est pas possible de prétendre que ce que ressentent les usagers ne compte pas.
2020-2021-2022, les fusillades en très forte augmentation
La ville de New York a connu sa semaine la plus sanglante en 2021, et la violence avec arme continue d'exploser avant ce qui pourrait être un été des plus chaud.
Les données du NYPD montrent que 50 personnes ont été blessées dans 46 incidents distincts en 7 jours la semaine dernière (20 avril au 25 avril 2021) soit une augmentation de plus de 300% par rapport à la même semaine en 2020.
En 2020, les statistiques indiquent que la ville avait enregistré 11 fusillades avec 12 victimes lors de la dernière semaine (20 au 26 avril).
La même semaine en 2019 les chiffres étaient presque identiques.
La situation avec les fusillades à commencé au printemps dernier lorsque les New-Yorkais se débattaient avec la première vague de COVID-19.
Les fusillades n'ont montré aucun signe de ralentissement alors même que la ville et l'État rouvrent lentement.
Depuis le 01 janvier 2021, 376 fusillades ont été signalées avec 416 victimes, selon les données du NYPD.
Le maire a annoncé son plan de maintien de l'ordre pour lutter contre la violence armée la semaine dernière, mais presque toutes les mesures ont été mises en œuvre en 2020, y compris l' initiative «Summer All Out» qui n'a pas réussi à ralentir la vague de fusillades.
Un flic du Bronx a critiqué le maire pour avoir vanté les arrestations de voyous armés au beau milieu de la flambée des tirs. «Le maire parle d'arrestations d'armes à feu record - le seul record que nous aurons cette année, ce sont des fusillades monstres», a déclaré le policier au Post.
Le départ volontaires de policiers du N.Y.P.D
Dans un article du 26 avril 2021, le New York Post indique que plus de 5300 policiers du NYPD, ont pris leur retraite ou ont décidé de la demander en 2020, soit une augmentation de plus de 75% par rapport à l'année dernière.
Les propos et actions anti flic dans la ville de part certains politiques et associations, les émeutes, les violences et les multiples fusillades et le fait que beaucoup de lois empechent les policiers de travailler, expliquent le départ en masse des officiers.
En 2019, 3053 policiers avaient décidé de prendre leur retraite.
Au mois d'avril 2021, 831 policiers ont pris leur retraite ou prévu de quitter le NYPD, et beaucoup d'autres ont prévu de quitter les rangs au regard des attaques, menaces anti police, des violences exercées contre eux, des lois les empêchant de travailler, selon Joseph GIACALONE, un ancien policier du NYPD et professeur au John "Jay collège of Criminal Justice".
La majorité des policiers demandant de quitter le NYPD souhaitent ainsi rejoindre d'autres départements de police ou embrasser une autre carrière.
Tout a commencé après la mort de Georges FLOYD, le 25 mai 2020, et tout ce qui a suivi au niveau des violences contre les forces de l'ordre, avec 272 policiers qui ont décidé de cesser leurs fonctions au sein du NYPD à cette époque.
Les responsables du NYPD redoutent le prochain été qui pourrait voir une explosion de la délinquance, surtout après le vote du City Concil, le conseil municipal de New York, d'une loi pouvant traduire en justice n'importe quel policier pour n'importe quel fait, ce qui provoque la rancœur des agents au regard du travail et des risques pris pour assurer la sécurité de la ville.
Les syndicats indiquent que les décisions et l'acharnement des politiques qui répondent positiviement aux demandes des manifestants demandant à supprimer le NYPD ou les forces de police, ne donnent plus du tout envie de rejoindre les rangs du NYPD.
Cette réforme est encore et toujours décriée par les syndicats de policiers à New York, sans voir, pour le moment le début d'un changement.