Le 16 mars 2010, le brigadier-chef Jean-Serge Nérin, âgé de 52 ans, a été tué lors d'une fusillade à Dammarie-les-Lys (Seine-et-Marne), devenant ainsi la première victime française de l'organisation séparatiste basque ETA. 

Ce jour-là, Jean-Serge Nérin intervenait avec ses collègues pour un cambriolage en cours, sans se douter de l'identité des cambrioleurs qui venaient de voler des véhicules.

Au cours de l'opération, il a été mortellement blessé par deux balles au thorax, dont l'une a pénétré sous son aisselle gauche, une zone non protégée par son gilet pare-balles.

Il n'a pas eu le temps de faire usage de son arme. 

L'enquête a conduit à l'arrestation de plusieurs membres de l'ETA, dont Mikel Kabikoitz Carrera Sarobe, alias "Ata", considéré comme l'un des dirigeants de l'organisation.

En 2015, six membres de l'ETA ont été jugés à Paris pour leur implication dans le meurtre de Jean-Serge Nérin.

Mikel Kabikoitz Carrera Sarobe a été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité, assortie d'une période de sûreté de 22 ans. ​

En reconnaissance de son courage et de son engagement, Jean-Serge Nérin a été nommé chevalier de la Légion d'honneur à titre posthume.

Une cérémonie d'hommage s'est tenue à Madrid le 18 mars 2010, en présence de représentants français et espagnols, soulignant la coopération entre les deux pays dans la lutte contre le terrorisme. ​

Jean-Serge Nérin, père de quatre enfants, était un policier expérimenté, apprécié de ses collègues pour son professionnalisme et son dévouement.

Sa mort a profondément marqué les forces de l'ordre françaises et reste un symbole du sacrifice consenti par les policiers dans l'exercice de leurs fonctions. ​

Le souvenir de Jean-Serge Nérin demeure vivant au sein de la communauté policière et de la nation, rappelant l'importance de la vigilance et de la solidarité face aux menaces terroristes.